© Photo fournie par Bagane – Avec Bagane, Julien Evrard veut proposer des produits beaux, durables et adaptés au bien-être animal.
Les animaux de compagnie sont devenus des membres à part entière de la famille. Pour le bien-être de leurs chats et chiens, les propriétaires veulent les meilleurs produits, mais aussi des produits beaux et éco-responsables.
Les ménages qui prêtent grand soin à leur intérieur n’ont guère envie de voir un affreux arbre à chat ou un panier défraîchi trôner au milieu du salon.
Bagane parie sur des accessoires pour animaux plus durables
Constatant le peu d’offres disponibles sur le marché français, Julien Evrard a eu l’idée de créer Bagane pour vendre en ligne des accessoires plus design et durables.
« La commercialisation a démarré en septembre 2022. Pour tester le concept, j’ai débuté par de l’achat-revente en sourçant des produits fabriqués en Europe auprès de petits fournisseurs répondant à mon cahier des charges », explique ce Lillois d’origine installé à Chaponost.
L’entreprise, qui compte 300 références, enregistre un millier de commandes par an pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 150 000 euros.
Pour proposer des produits plus singuliers et plus déco, mais aussi améliorer sa marge, le créateur développe sa propre marque depuis janvier dernier.
Une offre de biscuits pour l’hôtellerie de luxe en préparation avec Krum
Des couchages, couvertures, griffoirs et gamelles sont désormais estampillés Bagane. Et d’autres nouveautés sont en préparation.
« Je suis en discussion avec la biscuiterie Krum, basée à Tassin-la-Demi-Lune, afin de commercialiser des biscuits pour répondre aux besoins de l’hôtellerie de luxe. Je travaille déjà avec une vingtaine d’établissements 4 et 5 étoiles », fait savoir Julien Evrard dont l’offre est également présentée au Printemps Haussmann et peut-être bientôt dans des magasins Nature & Découvertes.
Pour ne pas se faire doubler sur un marché en pleine expansion, le dirigeant veut rapidement développer sa gamme et ses circuits de distribution.
« Pour accélérer la croissance, j’ai besoin d’un financement d’environ 150 000 euros », partage le fondateur qui vise deux millions d’euros de chiffre d’affaires et cinq à six salariés d’ici quatre ans.