Si l’on en croit les différentes définitions du terme bien-être, celui-ci fait référence à un état agréable procuré par la satisfaction des besoins physiques, psychiques, sociaux, matériels, etc.
Médecines douces, alternatives : « En France, on est à la traîne »
La recherche de sensations positives dans quelque domaine que ce soit, finalement… Pour Estelle Besset et Céline Rabesco, la quête du bien-être, c’est celle d’une « meilleure qualité de vie ». C’est pour ça que toutes deux ont créé l’association Les Célestes l’année dernière pour regrouper différents thérapeutes dans le champ des médecines douces, alternatives et pour les faire connaître au grand public. En parallèle, elles ont également organisé l’année dernière leur premier Salon du bien-être , à Firminy. La deuxième édition aura lieu le week-end prochain, les 7 et 8 juin, à la Bourse du travail.
Si le recours à ces médecines dites alternatives a tendance à se développer, on n’en oublie pas moins qu’elles ont leurs détracteurs. « En France, on est à la traîne, sur ça comme sur plein d’autres choses, on n’est peut-être pas aussi ouverts que dans d’autres pays », réagit Estelle Besset, spécialisée dans les massages qui rajoute d’emblée, « on n’est pas médecin, on propose simplement un accompagnement pour améliorer le quotidien ». Ce qui peut concerner aussi bien des troubles du sommeil, que des questionnements sur son alimentation ou encore des inconforts dans la vie de tous les jours…
Une sexothérapeute au salon : « La sexualité, ça fait partie du bien-être global »
Sur les vingt-deux exposants présents, « tous sont formés et/ou diplômés, ont des compétences reconnues », précise Estelle qui admet « qu’il y a aussi des charlatans ».
Il y aura, par ailleurs, une sexothérapeute, en la personne d’Eva Martins qui aura terminé sa formation d’ici peu et qui souhaite ouvrir un cabinet à Firminy. « La sexualité, ce n’est pas tabou, c’est humain, ça fait partie du bien-être global d’une personne, c’est reconnu par l’Organisation mondiale de la Santé, explique Eva. Il peut y avoir beaucoup de tensions au sein des couples, ça peut être dû à un manque de communication. Il faut savoir s’écouter, écouter son corps, exprimer ses envies, connaître ses limites, etc. »
Eva, qui anime des réunions sex-toys sur tout le département, s’est justement rendu compte, durant ces soirées plutôt festives, des nombreuses problématiques qui pouvaient exister autour de la sexualité. Des tabous qui persistent, des réticences. « Parler de soi et évoquer son intimité, ce n’est pas si simple même si les gens sont un peu plus ouverts qu’avant. Il faut instaurer de la confiance, créer un lien. »