« Notre défi et notre responsabilité ne peuvent pas être plus clairs. On ne peut pas faire face à la crise climatique sans aborder la crise de l’océan. Et vice-versa. »

Ce jeudi matin, l’Américain John Kerry a pris la parole pendant un quart d’heure, au One ocean science qui se déroule depuis mardi 3 juin à Nice.

La principale et grande salle plénière du congrès s’est rapidement remplie, alors que le secrétaire d’État des États-Unis de 2013 à 2017 (équivalent du ministre des Affaires étrangères) intervenait en visioconférence.

Plus de 2.300 scientifiques participent à ce symposium, prélude au sommet politique, la 3e Conférence des Nations unies sur l’océan qui ouvrira lundi 9 juin, au même endroit.

« Nous pouvons gagner ce combat! »

En appelant à l’action et surtout à la réaction des États, l’ex-envoyé spécial des États-Unis pour le climat a exhorté à « s’occuper de l’océan ».

Les conditions pour y parvenir sont de « comprendre l’acidification, le réchauffement, la fonte, l’élévation du niveau de la mer… Vous avez étudié pour nous aider à avoir une idée de la direction dans laquelle nous nous dirigeons, a-t-il lancé aux scientifiques. Nous pouvons mieux nous organiser autour de cette conclusion, alors honte à nous. Nous pouvons gagner ce combat! »