L’Ukraine a revendiqué avoir touché une quarantaine de bombardiers Tupolev grâce à des attaques coordonnées de drones sur le territoire russe.
«Forte» et «badass». En privé, le président américain Donald Trump a salué l’attaque surprise de drones menée par l’Ukraine sur des bases aériennes stratégiques russes ce week-end, rapportait le site d’informations américain Axios le 5 juin.
«Nous voulons que cette guerre cesse. Nous voulons une désescalade. Donc, si Poutine réagit de manière incontrôlable, oui, le président aura des inquiétudes», s’est cependant encore inquiétée une source auprès du média. Selon cette dernière, le président craint que cette attaque surprise, menée à des milliers de kilomètres de l’Ukraine, fragilise les tentatives américaines d’obtenir un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.
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Ce week-end, des drones ukrainiens, dissimulés dans de faux compartiments à l’intérieur des toits de camions et introduits clandestinement en Russie ont attaqué la flotte des bombardiers stratégiques russes à long rayon d’action, ces gros quadrimoteurs à hélices responsables des centaines de missiles qui se sont abattus sur Kiev et les grandes villes ukrainiennes depuis trois ans. Certaines des bases touchées se trouvaient à plus de 4000 kilomètres de Kiev. Une quarantaine de bombardiers auraient été abattus au cours de cette opération éclair, revendique Kiev. «D’un point de vue international, vous avez un chihuahua qui inflige de réels dommages à un chien beaucoup plus gros», s’est épanché un conseiller de Trump auprès du média américain.
«L’attaque de drone ne l’a pas surpris, car c’est ce qui arrive lorsque la guerre continue, mais il craint que cela ne prolonge les combats. Il souhaite que les combats cessent, et il est donc déçu chaque fois qu’une attaque de ce genre se produit », a cependant déclaré un responsable américain à Axios au sujet du président Trump.
Lors d’une réunion diffusée sur la télévision russe et ukrainienne, le dirigeant russe Vladimir Poutine a déclaré que ces attaques remettaient en cause toute possibilité de cessez-le-feu, ou toute réunion potentielle à venir avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.