Par
Fabien Massin
Publié le
6 juin 2025 à 20h30
Une montée en puissance massive. Voilà ce qu’a décidé la Ville de Canteleu, dans l’agglo de Rouen (Seine-Maritime), pour sa politique de déploiement de caméras de vidéosurveillance dans l’espace public, multipliant par sept le nombre de caméras en ville en 2026, par rapport à la situation de 2024.
Drogues, tirs de mortier, « code de la route cantilien »…
« Le constat est que nous avons à Canteleu un problème de délinquance en tous genres, rapporte Tom Delahaye, maire de la commune depuis l’année dernière. Il y a le trafic de drogues, les troubles à l’ordre public, les tirs de mortier, le code de la route cantilien, etc. Les caméras ne sont pas la solution miracle mais un outil supplémentaire. »
Les caméras montrent notamment leur efficacité sur les phénomènes de regroupement, le trafic de stupéfiants et les rodéos urbains. Et si les caméras ne verbalisent pas, avec la lecture des plaques d’immatriculation, elles nous renseignent sur qui vient et qui sort de la ville.
Tom Delahaye
Maire de Canteleu
Cette politique engagée depuis 2024 est mise en œuvre en plusieurs phases et prend différents aspects : passage de 21 à 24 caméras en 2024, puis 17 supplémentaires cette année, pour atteindre le nombre de 166 en 2026 ; raccordement CSU (centre de supervision urbain, le lieu qui concentre toutes les images projetées par les caméras de surveillance) ; formation d’un agent de la police municipale dans la maitrise de la lecture des images prises par les caméras ; renforcement de la police municipale, dont l’effectif est passé de quatre à dix agents ; prise en main des caméras par la police nationale en dehors des heures d’activité de la police municipale.
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