VU D’AILLEURS – Les entreprises manipulant ces microbilles devront établir et mettre en œuvre un plan de gestion des risques.
C’est l’une des principales sources de pollution aux microplastiques. Ce mardi dans la nuit, la Commission européenne, le Parlement et le Conseil sont parvenus à un accord autour d’une réglementation visant à réduire les fuites de granulés de plastique dans la nature. Ces minuscules billes (moins de 5 mm) que certains appellent aussi « larmes de sirène » constituent la matière première pour produire des pièces plastiques. On estime qu’entre 52 et 184.000 tonnes de ces granulés sont rejetées accidentellement chaque année dans l’environnement en raison de mauvaises manipulations tout au long de la chaîne d’approvisionnement (en particulier lors du transport).
En Belgique, on en retrouve par exemple en masse autour du zoning industriel de Feluy où est située l’usine de TotalEnergies Petrochemicals. A Tamise en Flandre, les berges de l’Escaut sont également souillées par ces microbilles qui sont charriées depuis le port d’Anvers vers l’intérieur des terres par les marées. Une fois dans…
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