Vélo-Cité dévoile un bilan des politiques vélo menées depuis 2020 par les villes de la métropole bordelaise. Bordeaux et Bègles se détachent dans ce baromètre, fondé sur une analyse des actions en matière d’aménagements cyclables, d’intermodalité ou encore d’initiation des enfants. Ambès, Bouliac et Saint-Louis sont en queue de peloton avec Eysines, pourtant dirigée par la présidente de la Métropole.
Simon Barthélémy
Publié le 7 juin 2025 ·
Imprimé le 7 juin 2025 à 17h37 ·
7 minutes
Pendant la campagne des élections municipales de 2020, Vélo-Cité faisait signer un plaidoyer aux candidats pour « la métropole à vélo », parmi lesquels 15 sont devenus maires, ou ont été réélus. Alors que la fin de leurs mandats approche, l’association a voulu savoir ce que les 28 communes de Bordeaux Métropole avaient accompli depuis pour le vélo.
« C’est la métropole qui fait les travaux de voirie car c’est elle qui a la compétence, mais ce sont les mairies qui mènent le projet politique, aussi le bilan est structuré par communes », justifie Paul Lopez, coprésident de Vélo-Cité.
5 piliers
S’appuyant sur les remontées de son réseau (6 à 800 adhérents), sur les données disponibles en open data (nombre d’arceaux, aménagements cyclables, compteurs de cyclistes…) ou encore sur un questionnaire adressé aux mairies (auquel 12 ont répondu), l’ONG a dressé un bilan des actions menées commune par commune dans 5 catégories – déploiement du réseau vélo express (ReVE), aménagements cyclables, intermodalité, mesures pour l’apaisement des villes, « émergence d’une génération vélo ».
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