70 résidents sont accueillis à l'ehpad municipal Les Balcons de l'île Barbe pour un peu plus de 30 agents. Photo Christelle Lalanne

70 résidents sont accueillis à l’ehpad municipal Les Balcons de l’île Barbe pour un peu plus de 30 agents. Photo Christelle Lalanne

 Tensions dans un Ehpad de l’île Barbe : l’audit a parlé

Le Progrès s’en faisait l’écho en mars : le climat social était devenu délétère au sein de l’Ehpad municipal, Les Balcons de l’île Barbe. Une partie de son personnel se mettait en grève et déplorait du « favoritisme » de la part de la direction et « du harcèlement et des insultes » entre collègues. Depuis, un audit a été réalisé.

Alexandre Chevalier, adjoint au maire en charge des Aînés, commente les conclusions rendues par l’Inspection générale des services : « L’Ehpad des Balcons est, parmi nos quatre établissements municipaux, celui qui cumule le plus les difficultés.(…) Nous avons encore au sein de l’Ehpad de très fortes tensions interculturelles. (…) Aujourd’hui, il est clair que nous devons agir vite pour retrouver un peu de calme. »

Sans attendre les conclusions de l’audit, le syndicat FO Ville de Lyon & CCAS a déposé, le 28 mai, un nouveau préavis de grève pour une durée de six mois à compter du vendredi 13 juin et valable pour tous les agents du CCAS.

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Charlotte Cauwet, la propriétaire de la Faute aux Ours. Photo Regis Barnes

À la Guillotière, ce bar emblématique est en grande difficulté

 « C’est comme une lente agonie. » La Faute aux Ours, bar atypique et chaleureux de la Grande rue de la Guillotière à deux pas de la place Gabriel-Péri est en mauvaise santé financière.

La faute à qui, à quoi ? « Les causes sont multifactorielles », explique Charlotte Cauwet, sa propriétaire qui vient de lancer une cagnotte en ligne pour sortir du rouge son établissement. « Les remboursements du Prêt garanti par l’État (PEG) à la suite de la crise sanitaire, l’augmentation du coût de l’énergie, des matières premières et de la masse salariale et des travaux dans le bar en 2019. Et surtout, on voit que les gens n’ont plus d’argent, ils prennent l’apéro chez eux avant de venir ici ou repartent plus tôt finir la soirée dans leur appartement ! Tout ça mit à bout à bout nous a énormément fragilisés, et on n’est pas les seuls. 

Au-delà de sa situation personnelle, elle souhaite alerter sur le petit commerce secoué par le climat post Covid. »‘ En France, énormément de commerces mettent la clef sous la porte par manque de trésorerie. Mon bar, c’est chaque mois, 30 % de chiffre d’affaires en moins depuis janvier. »

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Parc des Balmes à Fourvière : des sentiers secrets et des points de vue époustouflants bientôt accessibles au public

L’intention est dans les têtes depuis 2021 au moins. Et un début de travaux était annoncé pour 2024. Mais voilà. Considéré comme « le projet majeur du mandat », le parc des Balmes et ses futurs cheminements pentus, serpentant à travers la colline de Fourvière est une réalisation complexe. Et pourtant, il verra bien le jour ou tout du moins pour une première phase, avant les prochaines échéances municipales. Des aménagements sont programmés en septembre. Pour une livraison espérée mi-2026.

Fait de sentiers pentus et de belvédères, le parc des Balmes offrira au public des balades parfois inédites avec des belvédères incroyables. Un chemin nouveau permettra aux promeneurs de monter à Fourvière depuis Saint-Jean via l’Antiquaille et des espaces « plutôt boisés ». Les mêmes promeneurs pourront aussi accéder au belvédère méconnu du bastion du fort Saint-Just, soit « une esplanade à aménager de quelque 700 mètres carrés », et « une belle séquence pour observer les vues sur Lyon », ajoute-t-il.

La facture atteindra 8,5 millions d’euros. « C’est un budget significatif » convient Sylvain Godinot qui parle d’un cofinancement de la Métropole de Lyon à hauteur de 2,7 millions d’euros.

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Le festival connaîtra plusieurs temps forts : la Mâchecroute, le pique-nique géant, l’ouverture du port Herriot ou encore les guinguettes sur les berges du Rhône.  Photo d’archives Nicolas Liponne 

Budget resserré, animations supprimées… Le festival entre Rhône et Saône navigue en eaux troubles

Dans un contexte économique difficile, la mairie de Lyon a décidé de maintenir cet événement populaire, mais d’en réduire la voilure : de 725 000 €, sa contribution est tombée à 300 000 €. 

Après une édition 2024 en partie gâchée par la météo, le Festival entre Rhône et Saône – évènement populaire et gratuit visant à reconnecter les Lyonnais à leurs fleuves à travers diverses activités, concerts et spectacles – revient cette année pour une quatrième édition, programmée du 27 au 29 juin. .

La quatrième de ce festival sera-t-elle une édition au rabais ? « Pas du tout », assure Audrey Hénocque, adjointe écologiste en charge des Finances et de la Culture. « On a une programmation de 200 animations très intéressante, qui va plaire aux visiteurs […] Il est vrai que certains projets évoluent, d’autres disparaissent, on a dû faire des choix difficiles. »

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Les érables ont été plantés à l'arrivée du métro, dans les années 70/80. Photo Aline Duret

Les érables ont été plantés à l’arrivée du métro, dans les années 70/80. Photo Aline Duret

Pourquoi les arbres rue de la République ont été abattus  ?

 Plantés dans les années 70/80 rue de la République, certains érables « malheureusement en trop grand dépérissement » doivent être abattus. Une dizaine d’entre eux, installés entre les Cordeliers et l’Hôtel de Ville, sont concernés.

Le bruit des tronçonneuses a retenti, ce mardi 3 juin sur une portion de rue située entre les Cordeliers et l’Hôtel de Ville. Devant des passants qui parfois s’interrogeaient et étaient demandeurs d’informations qu’ils n’avaient pas forcément sur le site. Un abattage provoque toujours « beaucoup d’émoi », il convient d’en expliquer la raison, précise l’adjoint, dire que « les arbres sont vivants et qu’ils meurent ». Et que là, « pour des raisons de sécurité », il fallait les enlever.

Ils seront remplacés cet automne par d’autres essences comme les aulnes, les chênes, ou les mélias. Mais pas seulement. Ces coupes permettent à la Métropole qui pilote l’opération, de retravailler l’espace dévolu aux fosses d’arbre. Plus profondes, plus longues aussi, elles seront terre d’accueil de nouveaux arbres (20 en tout), précisent les élus, ainsi que diverses plantations de hauteur variable. 

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Nathalie Perrin-Gilbert (Lyon en commun) est candidate aux municipales 2026. Photo Tatiana Vazquez

Nathalie Perrin-Gilbert veut la gratuité des TCL, Jean-Michel Aulas surenchérit

Première promesse de campagne de la candidate de gauche (Lyon en commun) à la mairie de Lyon, instaurer progressivement la gratuité dans les transports en commun. A commencer pour les plus de 65 ans. Gratuité aussi les jours de canicule et pics de pollution ainsi que les week-ends précédant les fêtes de fin d’année.

« Si la Ville de Lyon doit le financer, elle le fera. » A ceux qui objecteront que c’est un sacré budget, elle rétorque : « On a bien été capable de mettre un demi-milliard d’euros sur le vélo. » Autre proposition, « la construction d’ici à 2032 de 2500 places dans les parcs relais pour inciter les Grands Lyonnais à utiliser les transports en commun.

Le lendemain de l’annonce, Jean-Michel Aulas répond à la proposition et va plus loin en proposant donc « la gratuité totale des transports en commun intracommunaux pour tous les Lyonnais dont les revenus mensuels nets sont inférieurs à 2 500 € ». Pour l’entourage de JMA, c’est « du concret », jusqu’à « 100 000 personnes aidées, sans impôt de plus ».

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