Pour célébrer les 50 ans de la sortie de L’Été indien
le 6 juin 1975, Jonathan Dassin, fils aîné de Joe Dassin, s’est
confié au Figaro. « Cette année-là, papa a vendu 800 000
45-tours en France et 2 millions dans le
monde », a-t-il révélé.

L’héritage musical du chanteur perdure grâce à ses deux enfants,
qui continuent chacun à leur manière de faire vivre les classiques
de leur père sur scène. « Je me suis pris au jeu sur le tard. Il
a fallu que j’accepte ma voix, que j’expérimente la scène », a
expliqué celui qui avait auparavant joué de la trompette et chanté
dans un groupe de musique africaine.

L’héritage de Joe Dassin aurait pu être vraiment colossal

Avec un tel héritage, on pourrait imaginer que Jonathan Dassin
mène une vie confortable. Pourtant, la réalité est tout autre. Le
domaine familial de Feucherolles « a été mal
vendu
« , tandis que la villa de Palm Springs en
Californie « a échappé aux fils à cause de problèmes liés aux
crédits ». Mais ce n’est pas tout : Christine Delvaux, mère de
Jonathan et Julien et ex-épouse de Joe Dassin, a cédé le
catalogue des droits d’édition du chanteur
, qui
appartenait aux enfants, pour une somme dérisoire.

À l’époque, elle ne pouvait pas anticiper l’essor des
plateformes de streaming. Aujourd’hui, Joe Dassin compte tout de
même 3 millions d’auditeurs sur Spotify. « Ce trésor est
désormais la propriété de Gérard Davoust, éditeur des ayants droit
de Charles Trenet et des enfants de Charles Aznavour. Les droits
d’auteur des tubes lui passent presque aussi sous le nez »,
expliquent nos confrères.

Ce que gagne Jonathan Dassin grâce à
son père révélé

Joe Dassin reste ancré dans les mémoires, ses chansons
continuant de résonner aux quatre coins du globe. « On entend sa
musique partout. Dans les yeux d’Émilie résonne de fin mai à
septembre dans les férias, L’été Indien cartonne chaque été et à
l’automne, ‘Les Champs-Élysées’ accompagnent les illuminations de
Noël sur l’avenue. Sur la Croisette, les festivaliers ont pu
entendre ‘Siffler sur la colline’ dans Dossier 137. Ses tubes
accompagnent aussi des séries comme Grizelda (Netflix) et La Fièvre
(Canal+) ».

Ce succès durable génère des royalties confortables pour ses
fils. Jonathan Dassin a choisi d’en parler ouvertement : « Je
touche entre 3 500 à 7 000 euros de royalties par
mois ». À ses 18 ans, il avait déjà reçu une partie de son
héritage : « À ma majorité, j’ai touché 1,6 million
d’euros
investis dans l’immobilier, des costumes et
colliers de coquillage de Joe, ses vinyles et son passeport »,
confie-t-il au Figaro. Une belle sécurité financière pour
l’avenir.