La satisfaction de la droite marseillaise du rejet par le Sénat de la réforme de la loi PLM, mardi 3 juin, aura été de courte durée. Après l’annonce d’une convocation d’une commission mixte paritaire (CMP) par le gouvernement pour le 17 juin, les états-majors ont repris leurs calculettes. Et la tendance serait plutôt au pessimisme, le passage à un vote à l’échelle de la ville étant jugée a priori plutôt défavorable à une alliance de Renaissance à LR. « On est sur du 60/40, estime un stratège de l’union de la droite. Il y a un sujet entre Bayrou et Larcher, qui vont s’expliquer. Et si la CMP n’est pas conclusive, c’est l’Assemblée qui aura le dernier mot. » Car même si le Sénat est souvent qualifié de chambre des territoires, c’est bien le palais Bourbon qui a le dernier mot en matière législative.