À l’issue de la victoire des Portugais aux tirs au but face à la Roja (2-2, 5-3 t.a.b) dimanche à Munich, en finale de la Ligue des nations, découvrez ce qui a plu… et déplu à la rédaction du Figaro.
TOPS
Nuno Mendes stratosphérique
Quel match XXL de l’arrière gauche portugais. Une prestation époustouflante du récent vainqueur de la Ligue des champions avec le PSG. Auteur de la magnifique égalisation en faveur de son équipe (26e), d’un numéro dont lui seul a le secret, le Parisien s’est mué en passeur décisif pour Cristiano Ronaldo dans le second acte (61e). L’intenable Lusitanien a également fait vivre un calvaire au prodige Lamine Yamal, comme rarement mis en difficulté cette saison. À seulement 22 ans, Nuno Mendes continue de surprendre le monde du foot. Un joueur d’une immense classe.
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Cristiano Ronaldo encore et toujours
Où et quand s’arrêtera-t-il ? Après avoir trouvé le chemin des filets jeudi en demi-finale face à l’Allemagne, la star portugaise a remis le couvert. Insatiable, le capitaine de la Seleçao est l’auteur de la seconde égalisation lusitanienne, attentif à la réception d’un centre (61e). Sorti sur blessure à la fin du temps réglementaire (88e), «CR7» a encouragé les siens depuis le banc de touche. En plus de son 138e but en 221 sélections, l’ancien attaquant du Real Madrid s’est adjugé son 36e titre en carrière, le 3e avec le Portugal, à 40 ans. Éternel.
Cristiano Ronaldo savoure ce nouveau sacre avec le Portugal.
JOHN MACDOUGALL / AFP
Diogo Costa solide
Le dernier rempart portugais a montré les dents. Apathique en première période, le gardien de Porto s’est illustré en fin de match, repoussant deux tentatives espagnoles de manière spectaculaire, face à Fabian Ruiz (55e) puis Isco (83e). Le portier de 25 ans a, par la suite, stoppé la tentative d’Alvaro Morata lors de la fatidique séance de tirs au but. Quatre arrêts sur six frappes subies au total pour Diogo Costa dans cette finale. Costaud.
FLOPS
Lamine Yamal s’est fait bouffer…
Celui qui a ébloui le monde du foot cette saison et qui est en course pour le Ballon d’or est passé au travers. Sans jamais avoir réussi à se mettre en lumière par ses terribles dribbles ou ses courses frénétiques, le prodige du Barça a été englouti, comme rarement, par un Nuno Mendes affamé. À part deux frappes captées sans soucis par Diogo Costa, rien à dire de plus sur le match de l’attaquant de 17 ans, muselé par l’arrière gauche portugais. Un match à oublier pour le Catalan.
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… Comme Nico Williams
Même son de cloche du côté de son compère offensif. Peu en vue, on a connu le feu follet espagnol bien plus en jambes. Peu inspiré, le joueur de Bilbao a peiné à faire parler son explosivité et sa qualité de percussion sur l’intégralité de la finale. Quand lui et Lamine Yamal ne sont pas au rendez-vous, la Roja souffre. Éreinté physiquement, l’ailier gauche a logiquement cédé sa place à Alex Baena en toute fin de partie (92e).
João Neves lésé
Mettre João Neves arrière droit. Une infamie. Éblouissant au milieu de terrain cette saison avec Paris, le Portugais se retrouve expatrié au poste d’arrière droit par son sélectionneur Roberto Martinez au coup d’envoi de la finale. Résultat ? Souvent dépassé par Nico Williams, le joueur parisien a souffert de son couloir. Le joyau de 20 ans n’a pu faire parler ses qualités techniques et sa vision hors pair du jeu. Un choix incompréhensible. Du gâchis. Son coéquipier et compatriote dans la capitale, Vitinha, au milieu de terrain, ne s’est guère mieux mis en valeur.
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