Des chaises, un canapé, un ordinateur, des toilettes et, surtout, des prises électriques. Derrière ce mobilier et ces installations simples, un grand espoir pour des centaines de livreurs à deux-roues de la capitale. « L’application des plates-formes de livraison, avec le GPS intégré, consomme tellement de batterie qu’on a toujours besoin de recharger », souffle Bilal, l’un d’eux.

Tous ces équipements, une vingtaine de livreurs par jour viennent en profiter rue Saint-Denis, à Paris (IIe), à la maison des coursiers mise en place par la Ville. Un dispositif né et implanté dans un premier temps dans le XVIIIe, qui a déjà pu accueillir plus de 1 200 livreurs depuis son ouverture, pour les aider dans leur procédure de régularisation ou recevoir des soins. Et pourrait être amené à se multiplier.