Un homme d’une trentaine d’années suspecté d’insultes et de violences homophobes, en marge de la marche des fiertés samedi à Saint-Etienne, est en garde à vue, a-t-on appris dimanche de sources policières.
Alcoolisé, il s’en serait d’abord pris à des femmes participant à la marche en les agressant sexuellement. Il aurait ensuite porté des coups et fait usage d’une bombe lacrymogène à l’encontre d’un agent de sécurité et aurait tenu des propos homophobes envers l’organisateur de l’événement. Tous deux ont porté plainte.
Pas coopératif
Le suspect ne s’est pas arrêté là. Une troisième plainte émane de policiers municipaux outragés et menacés de mort lors de son interpellation, vers 21h, dans le centre-ville de Saint-Etienne, a précisé une autre source policière.
Placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour « insultes et violences à caractère homophobe », il ne s’est « pas montré coopératif avec la police nationale qui l’a pris en charge, refusant de décliner son identité ainsi que le contrôle d’alcoolémie qui lui était proposé », indique à l’AFP cette source policière.
L’enquête pourra être élargie à des faits d’agression sexuelle si les jeunes femmes déposent plainte à leur tour, précise cette même source. La marche des fiertés a réuni un millier de personnes à Saint-Etienne selon la police.
En 2024, selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), 4.824 infractions anti-LGBT+ ont été recensées sur l’ensemble du territoire français, soit une hausse de 5% en l’espace d’un an. Parmi ces infractions, 3.500 sont des crimes ou des délits.
Article original publié sur BFMTV.com