Ils s’appelaient Sékou, Abass ou Banda, vivaient en Essonne, dans le Val-de-Marne ou à Paris et avaient la vie devant eux. Tous ont été tués en moins d’un an dans un contexte de violences entre bandes rivales particulièrement marqué en Île-de-France. Ils ne sont pas les seuls. En 2024, 6 jeunes sont morts dans des rixes à Paris et en petite couronne et 84 % des rixes recensées en France ont lieu dans les départements franciliens où vit pourtant moins de 20 % de la population française.
Pour endiguer le phénomène, le conseil régional Île-de-France a lancé ce mardi le premier réseau francilien de lutte contre les rixes visant à coordonner les actions menées en ce sens par différents acteurs. Un événement qui s’inscrit dans le second appel à projet de prévention des rixes lancé par la collectivité pour soutenir entre autres, des interventions en milieu scolaire et des ateliers de parole auprès des jeunes.