La troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan a actuellement lieu à Nice. Pour l’occasion, Disney+ a dévoilé le documentaire inédit David Attenborough : l’appel de l’océan, qui aide à comprendre tous les enjeux.
Du 9 au 13 juin 2025, à Nice, se tient la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC 3) co-organisée par les gouvernements de la France et du Costa Rica. Emmanuel Macron était bien sûr présent à cette conférence et il s’est félicité que « plus de 60 pays se sont engagés » à ratifier le traité de protection de la haute mer « avant septembre ». 95 États du monde entier, dont la France, ont signé un appel pour « un traité ambitieux » contre la pollution plastique. Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique française, a annoncé : « Ce traité doit comprendre des mesures concrètes couvrant toute la durée de vie du plastique. (…) Nous devons réduire notre consommation et notre production de plastique. »
L’appel de l’océan sur Disney+ dévoile « des images cauchemardesques » de la vie sous l’eau
À la veille de la Conférence des Nations unies sur l’Océan, Disney+ a mis en ligne un nouveau documentaire plus d’un an après celui de Maud Fontenoy. Il s’agit de L’appel de l’océan dans lequel le naturaliste David Attenborough alerte sur les ravages de la pêche industrielle. « Après avoir vécu près de cent ans sur cette planète, je comprends maintenant que l’endroit qui compte le plus ne se trouve pas sur la terre ferme, mais en mer », déclare-t-il en préambule de ce documentaire. Lors de l’avant-première à Londres, le biologiste franco-canadien Daniel Pauly a dressé un constat terrifiant en annonçant : « Je m’attendais comme d’habitude à de belles images de récifs coralliens, de poissons colorés. Mais ce que ce film nous montre aussi, ce sont des images cauchemardesques. »
L’appel de l’océan sur Disney+, un documentaire qui va faire l’effet d’un électrochoc
Voilà des années que Daniel Pauly dénonce le chalutage de fond dans les aires marines protégées et, pour lui, le film de Disney+ va faire un électrochoc. « Quand le grand public verra ce film, cela va être de plus en plus difficile à défendre », a-t-il déclaré avant que le directeur scientifique du documentaire, Enric Sala, indique que « chacun peut constater les effets de cette pratique et se faire une opinion », dans des propos relayés par France Info.
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Article écrit avec la collaboration de 6médias.