Des rabais à 50 % le matin, à 70 % l’après-midi, des étagères clairsemées et plus aucun produit en vente à l’étage… À Nancy centre, le magasin Casa liquide ses stocks avant de fermer définitivement ses portes. Installée place Charles-III depuis les années 90, l’enseigne de décoration et d’ameublement a appris ce jeudi dans une visioconférence qu’elle allait mettre la clé sous la porte. « La fermeture officielle est prévue pour le 27 juin, lâche, dépitée, Katia Crolet, la gérante. On nous a dit que les offres de reprises avaient été retirées ou qu’elles n’étaient pas recevables pour le tribunal. »
Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d’informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
J’accepte
J’accepte tous les cookies
« On se disait que cela sentait la fin depuis mars »
Des informations qui avaient déjà été éventées la veille par l’entreprise belge. Elle avait annoncé qu’elle se dirigeait vers une liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce de Bobigny. Lequel doit statuer sur son sort le 27 juin.
Mais lors de la visioconférence organisée ce jeudi, les dirigeants n’ont laissé planer aucun doute sur la suite. Un épilogue qui semblait inévitable après la faillite de la maison mère belge en mars dernier… « On se disait alors que cela sentait la fin car c’était la centrale d’achats, poursuit Katia Crolet. Elle gérait les produits, l’informatique, la caisse… On n’avait plus de réapprovisionnement depuis le début de l’année. »
Quatre salariés sur le carreau
Alors que l’enseigne compte un peu plus de 143 magasins en France et quatre en Lorraine (Nancy, Sarrebourg, Sarreguemines, Thionville), l’avenir s’assombrit pour ses près de 700 salariés.
À Nancy, quatre employés vont ainsi rester sur le carreau. « On nous a parlé d’un plan de grands licenciements, on verra », lâchait encore Katia Crolet, arrivée à Casa Nancy en 2005 et responsable depuis dix ans.
Pour elle, comme pour tous les salariés de l’enseigne belge, une page va se tourner. Avec tristesse.