Entre le 8 et le 11 juin, les habitants de Lyon ont pu admirer chaque soir un coucher de soleil aux teintes particulièrement rouges. Si le phénomène n’a rien d’inhabituel en soi, l’intensité des couleurs a surpris de nombreux observateurs, ravissant autant les passionnés d’astronomie que les photographes et amateurs d’apéritifs en terrasse.

Des couleurs amplifiées par le printemps

Au printemps, tout change : températures, densité de l’air, quantité de poussières… L’atmosphère se renouvelle, ce qui influe directement sur la manière dont la lumière du soleil nous parvient. À cette période, la durée d’ensoleillement s’allonge également, en raison de la position de la Terre par rapport au soleil.

En astronomie, le coucher du soleil correspond au moment où l’astre disparaît sous l’horizon. Près de ce dernier, la réfraction atmosphérique déforme les rayons solaires, donnant le coup d’envoi du crépuscule.

C’est à ce moment précis que les couleurs deviennent plus intenses et variées, grâce aux multiples interactions entre la lumière et l’air ambiant, plus chargé en particules en fin de journée.

Quand l’atmosphère s’en mêle

La présence de particules –poussières, fumées ou pollen, qu’elles soient locales ou transportées par les vents– favorise la diffusion des longueurs d’onde lumineuses les plus longues, c’est-à-dire les rouges.

C’est ce phénomène qui explique pourquoi le soleil s’est paré de teintes rougeoyantes ces derniers jours à Lyon.