DÉCRYPTAGE – Alors que l’équation budgétaire tourne à l’insoluble, les idées visant à augmenter les recettes de l’État, donc la taxation, se multiplient et se déploient dans le débat.
Si les promesses n’engagent que ceux qui les croient, celle-ci n’a jamais dû engager grand monde. Depuis que François Bayrou a annoncé qu’il présenterait mi-juillet un plan proposant 40 milliards d’euros d’effort budgétaire à inscrire dans le budget, les ministres de Bercy et le premier ministre lui-même n’ont eu de cesse de répéter que cet effort serait fourni « sans augmentation d’impôts ». Mais, l’échéance approchant, cet engagement semble comporter de plus en plus d’astérisques. « Nous avons toujours dit qu’il n’y aurait pas d’augmentation d’impôt pour les classes moyennes et populaires », précisait par exemple un haut gradé de Bercy, il y a quelques jours. « Il n’y aura pas de hausse d’impôts d’ensemble », nuançait le ministre de l’Économie, Éric Lombard lui-même, la semaine dernière sur le plateau de France 2, dans une formule qui ouvre grand la voie à des hausses de fiscalité pour « certains » contribuables.
En réalité, le gouvernement prévoit depuis le début de l’année…
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