Féminicide ou mort naturelle ? Mercredi 11 juin au matin à Villeurbanne, une femme a été trouvée morte chez un proche qui l’hébergeait et, d’après un message posté mercredi par un groupe Facebook, elle aurait succombé aux coups portés par son compagnon, qui a été interpellé.
Si cet homme a bien été arrêté, il n’est pas pour autant poursuivi pour meurtre, mais pour des violences conjugales commises la veille du décès car, au stade actuel des investigations, le lien entre les violences et la mort de cette mère de famille n’est pas établi.
Violences conjugales
Selon les informations du Progrès, la police était intervenue la veille du décès dans le 3e arrondissement de Lyon, au domicile de ce couple originaire de Centrafrique, où la jeune femme venait d’être victime de coups portés par son compagnon.
Blessée notamment au visage, la victime a été prise en charge par les pompiers et transportée à l’hôpital Édouard-Herriot à Lyon (3e), tandis que son conjoint était interpellé et placé en garde à vue.
Quelques heures plus tard, après avoir reçu des soins et alors que son compagnon était toujours au commissariat, la victime a quitté l’hôpital.
Elle a été hébergée pour la nuit par un proche habitant Villeurbanne, et c’est là qu’elle a été découverte morte le lendemain, sans qu’on connaisse les causes de son décès.
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Les causes de la mort encore inexpliquées
La victime avait certes subi des violences, mais elle souffrait également d’une pathologie cardiaque. Seule une autopsie permettra de déterminer la cause exacte du décès et de savoir s’il existe une relation de cause à effet avec les violences de la veille.
À l’issue de son audition, son compagnon a été déféré mercredi au tribunal judiciaire et placé en détention provisoire.
Sollicité par le Progrès, le parquet de Lyon n’a pas communiqué sur les suites judiciaires de cette affaire et sur l’enquête ouverte après la mort de la jeune femme.