C’est en 1987 à Pékin que la Strasbourgeoise d’adoption Véronique Petitprez, alors étudiante en cinéma chinois, rencontre Uwe Kräuter. Ce dernier, originaire du Bade-Wurtemberg, étudiant maoïste, a quitté l’Allemagne dès 1974. À l’image de toute une génération, c’est un activiste politique ; il part travailler comme « expert étranger » pour les Éditions centrales de Chine en langues étrangères – affiliées au PCC. À cette époque, il n’y avait pratiquement pas d’étrangers occidentaux qui vivaient en Chine. La révolution…