Par

Pierre-Yves Gaudart

Publié le

10 avr. 2025 à 18h00

En fin de semaine dernière, ce trentenaire qui gère deux sociétés, qui, selon lui, se portent bien, est, une nouvelle fois « parti en vrille », selon sa propre expression. Après avoir été placé en détention dimanche 6 avril 2025, il était présenté le lendemain, au tribunal judicaire de Saint-Malo, en comparution immédiate.

Ivresse, refus d’obtempérer, stupéfiants, violences, menaces…

Il est poursuivi pour avoir « conduit une moto 125 sans permis, en état d’ivresse, avec refus d’obtempérer, usage de stupéfiant, destruction de bien, violence en état d’ivresse et violence avec usage ou menace d’une arme ».

Il a été condamné à plusieurs reprises pour des faits similaires dont une fois à dix mois de prison, peine qui a été aménagée.

Pourtant le monsieur, 33 ans, semble bien inséré, gagne bien sa vie avec ses deux sociétés de gestion. Mais dès qu’il boit de l’alcool, il assure ne plus rien contrôler. Dans un bar à Hirel, le week-end dernier, il a ainsi foncé avec sa moto sur la porte de l’établissement, blessant légèrement une personne.

« Je ne toucherai plus à l’alcool »

« Je suis parti en vrille lorsque mon ex beau-frère m’a parlé de ma compagne qui m’a quitté, par téléphone, après 11 ans de vie commune. Cette période a été très dure pour moi », se justifie-t-il, avant de présenter ses excuses aux trois personnes qui se sont portées partie civile après son esclandre.

Je suis allé les voir le lendemain des faits. Je suis sincèrement désolé et je les indemniserai pour les dégâts causés. J’ai moi-même été choqué par mon attitude lorsque l’on m’a montré les vidéos de cette soirée. Je veux juste avoir le temps de préparer ma défense. Je ne suis pas alcoolique. Je n’avais pas bu depuis deux ou trois mois. Là, je jure que je ne toucherai plus jamais une goutte. 

Son avocat a demandé un contrôle judiciaire « serré » (c’est à dire en pointant tous les jours à la gendarmerie) afin de lui éviter de rester en prison. Les juges en ont décidé autrement au vu de ses antécédents et pour éviter toute réitération ainsi que des pressions sur les victimes. Il est maintenu en détention en attendant d’être jugé le 11 juin prochain.  

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