C’était le samedi 6 juin 2025. Deux jours avant la déferlante de chefs d’Etat et représentants du monde entier à Nice pour l’Unoc, la Ville organisait le premier sommet Ocean rise & coastal resilience. Réunissant plus de 400 maires et gouverneurs d’îles, villes et régions côtières du Globe, l’événement a acté la création d’une Coalition internationale, présidée par Christian Estrosi, premier magistrat niçois. Objectif: trouver des solutions et des financements pour faire face à l’inexorable montée des eaux, causée par le réchauffement climatique.
Pour inscrire cette action d’envergure dans le long terme, un sommet sera organisé chaque année, mais pas que. « Nice va devenir une ville onusienne, au même titre que Genève », assurait le maire de la ville avant le coup d’envoi de cette 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan. Concrètement: la capitale azuréenne accueillera désormais un secrétariat permanent de l’ONU dédié à cette Coalition.
Le port de Nice comme ancrage
Après avoir fait visiter plusieurs lieux au secrétaire général des Nations unies, António Gutteres, lors de l’Unoc, un choix a été arrêté. Et c’est la nouvelle gare maritime du port de Nice qui a été désignée. Située quai Infernet, près du bâtiment qui accueillait la salle plénière du sommet de l’Océan, celle-ci abritera sous peu le siège opérationnel de cette branche de l’ONU, fait savoir la municipalité niçoise.
Quant au prochain sommet annuel de la coalition des villes et régions côtières, il se tiendra en juin 2026 à Dakhla, au Maroc.