Les associations de patientes le répètent depuis des années : l’endométriose déclenche de multiples souffrances mais coûte également cher aux femmes. Leurs alertes répétées auprès des pouvoirs publics ont porté leurs fruits : en réponse à ces témoignages, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a commandé, à la demande du ministère de la Santé, une première grande étude sur le sujet. Objectif : estimer le coût financier de cette maladie gynécologique inflammatoire, qui touche 2 millions de personnes en France. La plateforme collaborative de recherche sur les maladies chroniques ComPaRe, qui dispose d’une cohorte dédiée à l’endométriose, a lancé trois questionnaires ce jeudi 5 juin.