ANALYSE – Les principaux responsables politiques du pays se terrent dans l’espoir de sauver un pouvoir qu’Israël semble résolu à faire tomber.
L’histoire se répète mais en s’accélérant dangereusement pour le numéro un iranien. Le 13 juin 2009, alors que deux millions de protestataires marchaient dans la longue avenue de la Révolution, à Téhéran, semblant faire vaciller le pouvoir qui avait truqué l’élection présidentielle, des hélicoptères étaient prêts à évacuer l’ayatollah Ali Khamenei hors du pays. Depuis les premières heures des attaques israéliennes contre l’Iran, dans la nuit de jeudi à vendredi, le guide suprême a été, cette fois, mis à l’abri, loin de sa maison des quartiers cossus du nord de la capitale. « Il ne marche plus à la montagne comme il aime le faire », ironise un habitant de la capitale, joint au téléphone.
Au moins une vingtaine de hauts cadres militaires, parmi lesquels des proches, comme le chef des gardiens de la révolution, le général Hossein Salami, ont déjà été éliminés par l’État hébreu. Khamenei « n’est pas le seul responsable à être protégé », précise une source au Moyen-Orient, familière…
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