Par
Thomas Corbet
Publié le
16 juin 2025 à 10h30
Soldé par le maintien de l’Usap et la détresse du FCG, l’access match ou match pour le maintien Top 14/ Pro D2 entre Grenoble et Perpignan a malheureusement été marqué par des bagarres après l’envahissement de la pelouse. Des joueurs pris à partie, des jets de projectiles, des coups de poing… Voici ce que l’on sait sur ces heurts.
Grenoble – Perpignan : des bagarres sur la pelouse
On va finir par croire que la bêtise ne se cantonne pas à un seul sport et qu’aucune arène n’est à l’abri des débordements ! Très prompt à jeter la pierre à ses cousins du foot, le rugby a été rattrapé par ses problèmes (et il en a) à l’occasion de l’access match entre Grenoble et Perpignan.
Autorisé très tardivement par la LNR, l’envahissement du terrain, idéalement un beau moment de communion et de fête pour les uns et l’opportunité de soutenir une équipe abattue pour les autres, s’est mué en belle pagaille.
Et de manière assez tragique, force est de constater que les échanges de coups de poing entre supporters de chaque camp ne furent pas les pires des débordements. Certains joueurs de Grenoble ont reçu des projectiles comme des pichets de bière, d’autres côté catalan ont été pourchassés.
« J’ai deux joueurs qui se sont fait poursuivre jusqu’à l’entrée des vestiaires. C’étaient des gars qui, pourtant, étaient dans la zone des vestiaires, donc une zone contrôlée, mais qui voulaient en découdre avec mes joueurs. C’est incroyable, je n’ai jamais vu ça ! Alors que le staff de Grenoble a été parfait et très gentil », a déclaré le président de l’Usap François Rivière auprès de l’Indépendant.
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Une hostilité « jamais vue »
Selon des sources présentes sur place, les CRS ont donc très rapidement fait leur apparition pour intervenir sur la pelouse du Stade des Alpes. Si rapidement que cela laisse à penser qu’ils avaient vu venir le coup.
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François Rivière poursuit : « Je suis navré de cette ambiance qui n’en est pas une. J’ai rarement vu dans ma carrière une hostilité pareille. J’ai été frappé par cette ambiance, frappé de voir que tu avais des CRS qui étaient obligés de rentrer casqués sur un terrain de rugby. Ma chemise a été entièrement tachée de sang, parce que je suis venu prêter secours à des supporters en difficulté ! Je n’ai jamais vu ça ! »
Reste désormais à faire la lumière sur qui a fait quoi, mais il semblerait bien que les torts soient partagés.
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