Les étincelles entre George Russell et Max Verstappen vont finir par créer une flamme entre les deux pilotes, mais pas dans le bon sens du terme. Après le Grand Prix du Canada, Red Bull a porté réclamation contre George Russell pour deux raisons. Pour la première, l’écurie autrichienne estime que le Britannique a freiné trop brusquement lors de l’intervention de la voiture de sécurité, ce qui a surpris Max Verstappen, se retrouvant devant la Mercedes. En ce qui concerne la deuxième, Russell aurait laissé un espace trop important entre sa monoplace et le Safety Car.
Pour cela, Red Bull n’a pas obtenu gain de cause puisque les commissaires ont décidé de rejeter la réclamation, estimant que celle-ci n’est pas fondée.
« M. Malyon a expliqué que l’incident avait été observé par l’équipe de la direction de course et jugé qu’il ne justifiait pas d’être signalé aux commissaires. Il a déclaré que les freinages périodiques sous Safety Car étaient courants et prévisibles. Il a ajouté que, pour cette raison, la direction de course accordait toujours une certaine tolérance par rapport à la règle des dix longueurs de voiture, reconnaissant la nécessité d’un freinage et d’une accélération raisonnables. »
Max Verstappen, Red Bull Racing, George Russell, Mercedes
Photo de: James Sutton / Motorsport Images via Getty Images
« Compte tenu du témoignage de M. Malyon, nous acceptons l’explication de l’incident donnée par le pilote de la voiture n°63 et nous sommes convaincus que celui-ci n’a pas piloté de manière erratique en freinant à cet endroit et de cette manière. »
« Nous ne sommes pas convaincus que le simple fait d’avoir signalé à son équipe que la voiture n°1 l’avait dépassée constitue un comportement antisportif. »
« Même si la réclamation ne le prétendait pas, nous sommes également convaincus qu’en freinant à l’endroit et au moment où il l’a fait et de la manière dont il l’a fait, le pilote de la voiture n°63 n’a pas commis de comportement antisportif. »
Norris pénalisé mais sans conséquences
Après l’accrochage entre les deux McLaren dans les derniers tours, Lando Norris percutant l’arrière de la monoplace d’Oscar Piastri, les deux pilotes étaient convoqués chez les commissaires. Jugé seul responsable de cet incident, sans conséquence sportive pour Piastri, Norris a été sanctionné de cinq secondes. Une pénalité sans effet puisque le Britannique a été contraint d’abandonner.
« La voiture n° 4 tentait de dépasser la voiture n° 81 dans la ligne droite principale. Elle a tenté de se décaler à gauche de la voiture n° 81, mais il n’y avait pas assez d’espace. Le pilote de la voiture n° 4 a déclaré qu’il pensait qu’il y avait suffisamment d’espace, mais s’est rendu compte trop tard qu’il n’y en avait pas et a percuté la voiture n° 81. La voiture n° 4 a subi des dommages et a abandonné la course, tandis que la voiture n° 81 n’a pas été endommagée. »
« Les commissaires ont déterminé que le pilote de la voiture n° 4 était seul responsable de la collision. Comme la collision n’a pas eu de conséquence sportive immédiate et évidente, nous avons infligé une pénalité de 5 secondes après la course à la voiture n° 4 », peut-on lire dans le communiqué.
Lando Norris, McLaren
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Les deux pilotes Haas épargnés
Esteban Ocon était convoqué chez les commissaires pour avoir freiné trop brusquement à la sortie des stands, obligeant Carlos Sainz, surpris, à passer dans l’herbe. Le Français explique ce geste en raison du double drapeau jaune qui était indiqué sur son volant. Après avoir analysé toutes les preuves, les commissaires ont donné raison au pilote Haas et ont décidé de ne pas le sanctionner.
« Les données de positionnement ont confirmé que la zone entre les virages 1 et 2 était un secteur à double jaune. Dans ces circonstances, nous avons estimé que la voiture 31 réduisait légitimement sa vitesse pour se conformer au delta double jaune et que, par conséquent, les actions du pilote n’étaient pas erratiques ou potentiellement dangereuses et qu’il ne conduisait pas inutilement lentement. »
Son coéquipier Oliver Bearman était également convoqué pour ne pas avoir respecté la zone de dégagement dans les virages 13 et 14 et s’en sort avec un simple avertissement des commissaires, qui estiment que la manœuvre du Britannique n’était pas dangereuse et qu’il n’en n’avait tiré aucun avantage.
Pour terminer, Kimi Antonelli, Oscar Piastri, Esteban Ocon, Charles Leclerc, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont reçu un avertissement pour avoir dépassé sous Safety Car après le drapeau à damier.
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