ANALYSE – Téhéran brandit la menace d’une sortie rapide du traité de non-prolifération pour convaincre les Occidentaux de susciter un arrêt des bombardements.
Alors que Benyamin Netanyahou a demandé lundi à la population d’évacuer un quartier entier de Téhéran, où sont situées de nombreuses installations militaires, en prévision de frappes israéliennes, la République islamique a durci le ton vis-à-vis de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), tout en semblant montrer de premiers signes de disponibilité à négocier la fin d’une guerre qui la fait trembler sur ses bases.
« Les installations nucléaires pacifiques d’un pays qui étaient sous la surveillance continue de l’AIEA ont été attaquées. Nous attendons (de l’agence et son chef Rafael Grossi) qu’ils adoptent une position ferme pour condamner cet acte », a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmail Baghaï.
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