Nice – Tours
Pour le moment, tout va bien et même très bien dans ce quart de finale pour le Tours Volley-Ball. Il a su tirer pleinement profit de l’avantage du terrain lors des deux premières rencontres face à Nice. Mieux, dans ce quart censé être le plus incertain entre le 4e et le 5e de la saison régulière, il a fait plus que dominer les débats. N’était-ce un premier set très en dedans dimanche, lors du match 2, il a fait à peu près ce qu’il voulait de son adversaire pour s’imposer 3-0 puis 3-1.
Alors ? Alors, rien n’est pour autant fait ! Il ne s’agit bien sûr pas de sous-estimer l’importance de ces deux premiers succès : ils évitent aux Tourangeaux une pression potentiellement compliquée à gérer dans la petite salle de Nice ; ils lui offrent un, voire deux jokers avec la perspective, en dernier recours, de jouer la qualification sur un cinquième match qui serait alors disputé salle Grenon (le 18 avril).
« On est conscient que Nice peut faire mieux »
Mais il reste une troisième et dernière victoire à aller chercher. Et les Tourangeaux sont bien persuadés que rien ne sera simple, rien ne sera aisé à Nice, ce samedi 12 avril d’abord, puis éventuellement ce lundi 14 en cas de succès des Aiglons et donc de match 4. « On va à Nice pour essayer de passer. On a deux opportunités pour ce faire mais on ne s’attend à aucune facilité et l’on est conscient que Nice peut faire mieux », pose Marcelo Fronckowiak.
Les chiffres des deux premières rencontres confirment l’impression laissée alors par les Niçois : ils sont restés très loin de leurs standards de la saison. À commencer par Simon Hirsch, le pointu allemand transparent, mais pas seulement. À chaque poste, les individualités niçoises peuvent largement faire mieux. Et c’est bien ce sur quoi tablent les Tourangeaux à l’heure de préparer cet acte 3 de ce quart de finale et – aussi – leur quatrième face-à-face en vingt-et-un jours.
« Si on part dans l’idée que cela va être facile, on a tort »
« Nice peut faire mieux, et pas seulement Hirsch, insiste Marcelo Fronckowiak. Raptis, Dias, Marttila, McHenry aussi qui a eu d’autres performances car il est vraiment très puissant et saute beaucoup. On doit s’attendre à une réaction de Nice et c’est normal, y compris une réaction d’orgueil. Si on part dans l’idée que cela va être facile, on a tort. »
Brice Donat attend précisément cela de son groupe. « Au-delà du résultat, ce que l’on veut c’est une équipe avec du cœur, de l’orgueil et un peu de fierté parce que cela fait quand même trois matchs que l’on perd face à Tours. »
De son côté, l’entraîneur tourangeau ne voit pas de mauvais signaux. « Le niveau de vigilance est important » au sein d’un groupe qui compte « des joueurs très expérimentés, qui ont déjà vécu ce genre de situations » et qui doivent aussi guider des jeunes, comme Strehlau ou Voss, pour qui la chose est, en revanche, nouvelle. La semaine d’entraînement, avec un moindre volume mais du travail physique et spécifique, s’est, elle, soldée par « une bonne approche des joueurs ».
Bref, les Tourangeaux doivent pouvoir faire en sorte que, ce samedi soir, tout aille vraiment très, très bien pour le TVB. Avec alors une qualification en trois matchs et… treize jours pour préparer les demi-finales, ce qui aurait tout d’un scénario idéal !
« Mais dans la vie, ce qu’on pense être idéal ne l’est pas toujours, prévient en vieux sage Marcelo Fronckowiak. On a vu des équipes par le passé avoir du mal à repartir de l’avant après une coupure entre deux tours. Le plus important est d’être prêt à jouer un quatrième match, un cinquième match s’il le faut. » Ou dit autrement d’en gagner un troisième, peu importe quand !
Match 3 : Nice – Tours, samedi 12 avril à 20 h.
Match 4 éventuel : Nice – Tours, lundi 14 avril.
> Nice : 2. Le Meur (libero, 1,86 m). 3. Briggs (libero, 1,83 m, É.-U.). 6. Castelneau (réc-att., 1,94 m). 7. Bouleau (passeur, 1,90 m). 8. Marttila (réc-att., 1,93 m, Fin.). 11. Dias (passeur, 1,89 m, Por.). 12. Ah-Kong (central, 2,04 m, Sey.). 13. McHenry (central, 2,01 m, É.-U.). 14. Namboue (pointu, 1,96 m). 15. Raptis (réc-att., 1,98 m, Grè.). 16. Hirsch (pointu, 2,05 m, All.). 18. Kreek (central, 2,02 m, Est.). 19. Migge (central, 1,98 m, Sui). Ent. : Brice Donat.
> Tours : 3. Faganas (pointu, 2 m). 4. Rajsner (central, 2,04 m, Pol). 5. Aracaju (central, 2 m, Bré.). 6. Pothron (réc-att., 1,98 m). 7. Ramon (libero, 1,85 m). 8. Gabin (passeur, 1,87 m). 9. Quiroga (réc-att., 1,92 m, Arg). 10. Sclater (pointu, 2 m, Can). 11. Gergye (réc-att., 1,98 m, Hon). 12. Marshman (central, 2,01 m, E.-U.). 14. Strehlau (réc-att., 1,99 m). 15. Scherer (libero, 1,86 m). 17. Coric (passeur, 1,96 m, Ser). 21. Voss (central, 2,01 m, Bré.). Ent. : Marcelo Fronckowiak.
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« On est une équipe largement construite autour de Simon, il faut qu’il en ait conscience ; sans lui au top niveau, notre saison n’aurait pas été la même. »
De Valentin Bouleau, dimanche dernier, à l’issue du deuxième match de ce quart de finale. Le passeur n° 2 niçois, qui a pris le relais de Bruno Dias lors des deux premières joutes, souligne, à raison, l’importance de Simon Hirsch dans la saison déjà réussie des Aiglons. Or, pour l’instant, l’Allemand est loin de ses standards dans ce quart avec 11 points mis vendredi, puis 3 dimanche. Le pointu niçois aura assurément l’une des clés de ce match 3.
Les Azuréens vont aussi retrouver leur salle, après trois matchs de suite à Grenon. « On espère avoir plus de repères, que tout soit plus simple. Maintenant, la salle ne suffira pas à tout changer, prévient Bouleau. Il faudra mettre une grosse intensité au service, les prendre à la gorge et sauter sur leur moindre relâchement. »