Une vingtaine d’agents des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) étaient mobilisés ce mardi 17 juin devant le tribunal judiciaire de Strasbourg contre la politique du ministre de la Justice Gérald Darmanin, jugée trop « répressive ».
Pour dénoncer « cette atteinte au droit » sur les actions d’insertions, notamment la suppression de plus de 150 activités culturelles en prison (partout en France), la compagnie du Crieur a accompagné les personnels.
« Surenchère dangereuse »
« On veut marquer le coup. La politique du ministre pose question comme cette surenchère dangereuse à la stigmatisation des détenus, la surpopulation carcérale qui atteint des sommets avec des conditions de vie qui se dégradent, la réouverture des quartiers de sécurité, ou sa volonté de rétablir les peines planchers et supprimer la prison avec sursis », expliquent Aurore Zunino, secrétaire locale de la CGT SPIP 54, et Margaux Le Gallo, secrétaire nationale.
Elles évoquent aussi une « destruction des missions et du travail des professionnels du SPIP » et un « abandon budgétaire ».