Par
Fabien Massin
Publié le
17 juin 2025 à 19h16
Le feuilleton a agité l’actualité rouennaise pendant plusieurs mois : le devenir de l’ex-foyer Sainte-Marie, rue de Joyeuse à Rouen (Seine-Maritime). Acquis auprès du diocèse par le promoteur immobilier Sedelka, ce projet avait fait naitre des oppositions chez certains habitants et élus, à propos notamment de l’avenir des jardins, d’où la création du collectif Jardins Joyeux, qui avait occupé les lieux. Un accord avait finalement été trouvé en 2022, et la Ville de Rouen avait fait part de sa volonté d’acquérir une partie du site pour en faire un parc public. Trois ans après, où en est-on ?
Encore un peu (beaucoup) de patience
« Il faut d’abord que Sedelka ait terminé son gros œuvre, informe Nicolas Zuili, adjoint en charge de la rive à droite à la ville de Rouen. La partie neuve de son programme est quasi terminée, ils faudra ensuite qu’ils passent à la partie ancienne. Quand il n’y aura plus d’engins de chantier sur le site, alors la transaction pourra se faire. Ce n’est donc pas pour tout de suite. »
Ce ne sera pas très grand, ce sera une sorte d’enclave accessible pour les riverains et le grand public la journée, et fermée la nuit. Mais s’il va falloir être patient, le projet est toujours bien d’actualité : il avait été une des clés pour apaiser les tensions à l’époque, dans le cadre des négociations avec le promoteur.
Nicolas Zuili
Adjoint de quartier en charge de la rive droite
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