Les huit bancs incurvés à lattes sont tous occupés. Prière de ne pas déranger. Sous les parasols, le minéral et les pavés. Seules quelques plantes décoratives parviennent à s’accrocher à une structure boisée, dans le coin nord-est de la place Kléber.

Pour le reste, c’est la toile des parasols qui peine à tamiser les ardents rayons solaires de l’hyper centre-ville. Certains en profitent pour prendre un bain de soleil.

Durable et éphémère

Quant au coût du dispositif éphémère, c’était Byzance, à l’époque : il avait été évalué en 2021 entre 150 000 et 200 000 euros. On semble loin de ces montants aujourd’hui. La municipalité écologiste ne communique plus sur le sujet.

En revanche, sur le dispositif durable, le plan Canopée devant soutenir la végétalisation de Strasbourg suit son cours. Même si quelques arbres fraîchement plantés ont dû interrompre leur croissance rue Mélanie pour permettre de fluidifier la circulation vers le Parc de Pourtalès. Quand le durable devient éphémère par la force des choses…