La tronçonneuse est bien de sortie. Enclenchée par Les Républicains et l’extrême droite depuis mercredi 9 avril à l’Assemblée nationale, la suppression d’une vingtaine d’instances consultatives a été actée jeudi 10 avril au soir, à l’occasion de l’examen de la loi dite de «simplification». Dans une ambiance électrique, alimentée par les tensions survenues mercredi entre des députés de gauche et des journalistes de Frontières, média d’extrême droite, la droite et l’extrême droite – aidées par les macronistes, le Modem et Horizons – ont défendu la suppression d’organismes de conseil, actée en commission. Avec une gauche unie, en face, comme opposition.
«C’est un texte pour se faire plaisir, chacun joue à “C’est moi qui ai la plus grosse tronçonneuse”», a ainsi lancé le député ex-PS – qui siège avec les communistes –, Emmanuel Maurel, à l’ouverture des débats mercredi, qualifiant de «Milei à petits pieds» – référence au président argentin ayant fait campagne avec une tronçonneuse –, les députés LR et ceux du Rassemblement national. Les quatre groupes de gauche, unis sur ce tex