EN BREF
  • 🦠 Les marchés animaliers, comme celui de Jatinegara, sont des lieux de promiscuité entre espèces, favorisant la transmission de maladies.
  • 💡 Les experts soulignent le manque de soutien financier pour la recherche sur les risques sanitaires liés aux zoonoses.
  • 🔬 Malgré des avancées technologiques, les coupes budgétaires freinent la détection et la prévention des pathogènes émergents.
  • 🌍 La collaboration internationale et des mesures réglementaires sont essentielles pour prévenir de futures pandémies.

Les marchés animaliers tels que celui de Jatinegara à Jakarta représentent une image saisissante de la promiscuité entre les espèces sauvages et humaines. Des cages empilées, abritant chiens viverrins, macaques, pangolins et chauves-souris, sont la toile de fond d’une menace sanitaire potentielle. L’épidémiologiste James Wood de l’Université de Cambridge met en garde contre ces marchés, affirmant qu’ils favorisent la transmission des maladies. Malgré l’expérience récente de la pandémie de COVID-19, le commerce de la faune sauvage reste inchangé, souvent clandestin, comme le souligne le biologiste Vincent Nijman. Ce retour au statu quo, avec des millions d’animaux échangés quotidiennement, illustre la nécessité d’une vigilance accrue.

Les dangers invisibles des marchés animaliers

La communauté scientifique tire la sonnette d’alarme quant aux risques sanitaires émergents des marchés animaliers. Les experts estiment que ces lieux de vente sont des foyers potentiels pour les zoonoses. Des études ont révélé que des coronavirus semblables à celui du COVID-19 circulent parmi les pangolins au Vietnam et en Chine. Cependant, ces découvertes n’ont pas encore suscité l’intérêt nécessaire des décideurs politiques. Maria Van Kerkhove de l’OMS prévient que l’absence d’investissement soutenu dans la recherche nous laisse dans l’incertitude. Certains chercheurs, malgré les obstacles, continuent leurs travaux sur le terrain, comme Tran Nam Trieu au Vietnam et Tiltje Ransaleleh en Indonésie, qui collectent des données cruciales sur les animaux sauvages.

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La chaîne d’approvisionnement joue un rôle critique dans l’amplification des risques infectieux. Par exemple, les rats capturés initialement sont souvent exempts de virus, mais à leur arrivée sur les étals, leur taux d’infection est considérablement plus élevé. Les périodes festives, qui entraînent une hausse des ventes, sont particulièrement propices à des basculements épidémiologiques, augmentant ainsi les chances de propagation des maladies.

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La recherche entravée par les coupes budgétaires

Malgré l’existence de technologies avancées comme CRISPR et la métagénomique, capables de détecter des pathogènes sans manipuler de virus vivants, la recherche sur les zoonoses fait face à des défis importants. Les coupes budgétaires, la méfiance et la peur du blâme freinent les efforts scientifiques essentiels. Le retrait des États-Unis du financement international, aggravé par l’administration Trump, a laissé un vide significatif. Julien Cappalle du Cirad de Montpellier souligne que ce n’est pas simplement un manque, mais un effondrement de soutien crucial. L’absence de financements adéquats limite la capacité des chercheurs à identifier et à prévenir les risques potentiels, laissant le champ libre à la propagation des maladies.

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Les avertissements des chercheurs s’accumulent tandis que les ressources financières diminuent. Andrew Cunningham, épidémiologiste à Londres, qualifie le traitement actuel de la faune sauvage de potentiellement désastreux. Cette situation met en lumière l’urgente nécessité de renouveler les efforts de financement et d’investir dans une recherche proactive pour prévenir les futures pandémies.

Tableau des technologies de détection des pathogènes

Technologie
Avantages
Limites
CRISPR Précision dans l’édition génétique Complexité éthique et légale Métagénomique Identification rapide de nouveaux pathogènes Coût élevé des équipements VirScan Détection à grande échelle de virus Nécessité d’une expertise technique élevée

L’urgence d’une politique proactive

Le commerce illégal et le braconnage d’animaux sauvages continuent de menacer la santé publique mondiale. Il est impératif que les gouvernements prennent des mesures décisives pour réguler ces activités. L’absence de cadre légal strict permet la persistance de ces pratiques, augmentant ainsi les risques de nouvelles épidémies. La collaboration internationale est essentielle pour établir des normes globales et des mesures de contrôle rigoureuses.

Les chercheurs, bien que confrontés à des restrictions budgétaires, poursuivent leurs efforts pour surveiller et analyser les risques associés à la faune sauvage. Investir dans ces recherches est vital pour anticiper et prévenir les crises sanitaires futures. La question demeure : serons-nous capables d’apprendre des erreurs passées pour éviter les pandémies de demain ?

L’auteur s’est appuyé sur l’intelligence artificielle pour enrichir cet article.

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