Moscou a annoncé mardi que Pyongyang allait envoyer plusieurs milliers de sapeurs militaires et des ouvriers de l’armée nord-coréenne pour aider à la reconstruction de la région russe de Koursk, qui avait été partiellement occupée par les forces ukrainiennes entre août 2024 et le printemps 2025.

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« Cinq mille personnes, réunies au sein d’une division d’ouvriers, se chargeront de la reconstruction de la région de Koursk », en plus de « 1 000 sapeurs » – des soldats du génie -, a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou, à l’issue d’un entretien à Pyongyang avec le dirigeant Kim Jong-Un, selon les agences russes.

« Aide fraternelle »

Le responsable russe, en visite en Corée du Nord une deuxième fois en moins de quinze jours, a salué « l’aide fraternelle » de Pyongyang, d’après l’agence russe Ria Novosti. Cette annonce illustre le rapprochement entre Moscou et son voisin nord-coréen et intervient moins de deux mois après la revendication par le président russe Vladimir Poutine de l’expulsion « totale » des forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, frontalière de l’Ukraine. Celle-ci avait été en partie occupée par l’armée de Kiev depuis un assaut d’ampleur surprise lancé en août 2024.

L’armée russe a reconnu qu’un contingent de soldats nord-coréens avait participé aux combats contre les forces ukrainiennes, sans communiquer le nombre de militaires engagés. La nouvelle visite de Sergueï Choïgou à Pyongyang s’inscrit « dans le cadre de l’Accord sur le partenariat global stratégique » entre la Russie et la Corée du Nord, selon le service de presse du responsable.

Début juin, Kim Jong Un avait promis un « soutien inconditionnel » à Moscou dans son conflit avec l’Ukraine, et prédit le succès de l’offensive russe menée depuis plus de trois ans, selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA. Les deux parties sont convenues de « continuer de renforcer progressivement » leurs relations, avait alors assuré KCNA.