«Honteux ! » « J’ai bossé comme une malade. Rien de ce que j’ai révisé ne ressemble à ça. » « Je ne comprends même pas qu’on puisse caler autant de trucs hors programme »… Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les commentaires désabusés de candidats ayant passé l’épreuve d’enseignement de spécialité en physique chimie, mardi.
Même les enseignants semblent corroborer la difficulté du sujet de douze pages, ses trois exercices et ses multiples questions (38 au total). Le tout en 3h30. « Ce sujet était beaucoup trop long », évoque une enseignante de physique chimie, contactée par le Café pédagogique. « C’est un sujet très mathématique, très calculatoire. Il s’adresse d’abord à des élèves de spécialités maths. »
« Mais qui fait les sujets ? »
La présence de questions portant sur des notions étudiées rapidement en fin d’année, comme la radioactivité, est aussi pointée du doigt. « Mais qui fait les sujets ? Quelqu’un qui n’est pas au fait du programme de terminale, certainement », manque de s’étouffer un élève sur X.
je me sens trahis par la bac de physique-chimie, deux années à travailler une des matière les plus durs pour au final se faire tuer par un sujet qui est a des kilomètres de se qu’on apprend #bac2025
— Lucas (@Eiap9) June 17, 2025
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« Trop de maths, trop de nouveautés. On ne fait pas trois exercices originaux ! », estime une enseignante sur le Café pédagogique. « Ça va juste conduire à un ajustement du barème mal boutiqué », prévient-elle, en anticipant des notes qui s’annoncent globalement catastrophiques.