« Non, mon médecin généraliste et moi ne sommes pas les meilleurs amis du monde » a déclaré Hannah, une Britannique qui raconte son histoire trois ans plus tard, sur le compte de voyage qu’elle et son mari Charlie gèrent sur Tiktok.
Victime de plusieurs symptômes ignorés par les médecins, la jeune femme a attendu durant 8 longs mois que l’on pose son diagnostic, pour finalement découvrir une tumeur de stade 4.
« On m’a renvoyée chez moi avec des antibiotiques »
En 2021, et alors que son mari Charlie réchappe tout juste d’un arrêt cardiaque, la jeune Anglaise consulte son médecin et l’informe de quatre symptômes qui l’inquiètent : une toux, des éruption cutanées sur tout le corps, une fatigue extrême et une perte de poids inexpliquée.
« J’ai donc été médicalement manipulée pendant plus de huit mois, ce qui a conduit à un diagnostic tardif de cancer de stade 4. Ça m’a presque coûté la vie, on m’a renvoyée chez moi avec des antibiotiques, on m’a dit que je dramatisais (…) alors qu’une tumeur de 12 cm écrasait mes poumons et mon cœur ».
On suspecte à tort une crise cardiaque ou des douleurs menstruelles
Son pharmacien lui donne du paracétamol, son médecin néglige les symptômes qui s’aggravent. L’hiver suivant, Hannah part skier et attrape une pneumonie parce que la tumeur « poussait sur [sa] poitrine ». Les douleurs thoraciques deviennent « insupportables », et Hannah se retrouve aux urgences avec une suspicion de crise cardiaque. Une réceptionniste lui suspecte d’avoir des « douleurs menstruelles », une réaction « misogyne » selon Hannah.
Finalement, une infirmière « incroyable » la repère en salle d’attente et la fait examiner en toute hâte. La jeune femme passe un scanner et apprend qu’elle souffre d’une septicémie et d’une tumeur de stade 4 qui s’étend sur sa colonne vertébrale. S’ensuivent huit mois de chimiothérapie avant qu’Hannah ne soit en rémission. Aujourd’hui, en racontant son histoire, la patiente insiste sur le fait « d’obtenir des réponses » de la part des médecins, en cas de doute.