Publié le
11 avr. 2025 à 6h04
C’est acté, un nouveau marché hebdomadaire, découvert et sédentaire, va être créée près des Grands Boulevards à Paris (9e). Il se tiendra tous les samedis matins, à partir de septembre 2025.
Une première pour les habitants du sud de l’arrondissement
À dix minutes à pied du « food court à ciel ouvert » de Strasbourg Saint-Denis (10e), cinq du Grand Rex et à peine trois de la meilleure baguette 2025 de Paris, le futur marché « Sainte-Cécile » va bientôt venir se lover sur la rue du même nom et sa perpendiculaire, la rue du Conservatoire, sur environ 182 mètres linéaires.
Dans les tuyaux depuis plus de dix ans, cette création a été entérinée en Conseil de Paris, mardi 8 avril 2025.
« Nous avons poussé le plus loin possible nos études économiques et la maire d’arrondissement, avec les crédits localisés, a permis la création de ce nouveau marché », a retracé, à cette occasion, Nicolas Bonnet-Oulaldj, l’adjoint à la Ville de Paris en charge du commerce.
La gestion déléguée au Groupe Bensidoun
Dès 2014, la maire du 9e, Delphine Bürkli (Horizons), avait fait part à l’ancienne adjointe au commerce, Olivia Polski, de son souhait de créer un second marché alimentaire découvert, au sud de l’arrondissement, afin de compléter l’offre de celui de la place d’Anvers, nichée à proximité du 18e.
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Un vœu ensuite rattaché à la délibération déposée lors du Conseil de Paris de novembre 2018, relatif au principe du renouvellement de la délégation de service public (DSP) des marchés découverts alimentaires.
La convention de DSP du 6 novembre 2019 ayant confié à la société Groupe Bensidoun le secteur A des marchés découverts alimentaires (9e, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e et 20e arrondissements) jusqu’au 3 janvier 2026, c’est elle qui récupère sa gestion, par un avenant.
Des travaux chiffrés à 160 000 euros
À l’été 2023, la mairie d’arrondissement avait lancé une consultation publique par le biais d’internet et par voie postale, à destination des habitants du quartier Faubourg-Montmartre. 1 902 d’entre eux se sont prononcés, à 95,7% en faveur de ce projet.
« Chacun va pouvoir accéder à des fruits et légumes, fromages, viandes, poissons à des prix raisonnables, commentait Nicolas Bonnet-Oulaldj, lors du Conseil de Paris du 8 avril. Les marchés sont aussi un pilier pour des milliers de petits commerçants, dont le revenu dépend presque intégralement de la tenue des marchés. Ils écoulent des fruits et légumes de saison, dont la conservation n’excède guère quelques jours. Ils permettent aussi la mise en valeur de l’agriculture paysanne, mais aussi des circuits courts et de l’agriculture biologique. »
Le coût des travaux d’installation du marché (travaux de voirie, équipement électrique, borne à eau, etc.) est évalué à 160 000 euros TTC.
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