DÉCRYPTAGE – Soucieux de plaire au président américain, Keir Starmer doit notamment statuer sur l’autorisation d’utiliser la base de Diego Garcia par les bombardiers furtifs B-2 de l’US Air Force.

La relation spéciale impose quelques devoirs. Comme cela fut le cas lors de l’épisode irakien, les cousins britanniques se doivent d’être aux côtés de l’Amérique quand elle entre en guerre. Depuis que Donald Trump a menacé de faire donner du canon contre les mollahs, le Royaume-Uni s’interroge sur le degré d’implication qu’il pourrait avoir dans l’affrontement. Et redoute d’être entraîné dans une spirale guerrière. Ce jeudi, Keir Starmer a appelé à la « raison ».

La « raison », au sens où l’entend Londres, pourrait ne pas prévaloir. Et le premier ministre britannique a réuni mercredi un comité d’urgence Cobra, afin d’étudier toutes les options possibles avec les ministres concernés et les hauts responsables militaires. Si le très courtisé Donald Trump demande de l’aide, il faudra bien répondre… Le comité a étudié divers scénarios, allant du refus de tout soutien à la participation aux bombardements en passant par l’autorisation de l’utilisation de Diego Garcia et la fourniture…

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Le Figaro

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