C’est un cadeau qui pourrait bien devenir empoisonné. En 1975, la Ville de Saint-Étienne cédait, pour un franc symbolique, le site de Roche Corbière à la FFCAM (Fédération française des clubs alpins et de montagne). En 1993, quand la section du Forez est devenue le Club alpin français (CAF) de Saint-Étienne, la Fédération lui a donné le site de Rochetaillée. Une situation assez unique puisque, en France, seuls deux clubs alpins possèdent un site naturel d’escalade.
Aujourd’hui, le CAF est toujours propriétaire de Roche Corbière et des soucis qui vont avec. « Le propriétaire d’un site d’escalade n’est pas responsable du comportement des grimpeurs, mais il est tenu de l’entretenir et de le sécuriser, sinon il peut être poursuivi en cas d’accident », explicite Jean-François Manifet, président du Club alpin.
Le site doit être rééquipé
En trente ans, de nombreux travaux ont déjà été menés sur le site, avec l’aide de la…