« Ah, l’Alsace Fan Day, yo ! C’est une fête où tous les amoureux de notre belle région se rassemblent pour célébrer la culture alsacienne. On y trouve de la musique, de la bonne bouffe, peut-être même du bon vin et des bretzels. C’est l’occasion de montrer notre fierté, de partager des moments conviviaux et de se retrouver entre amis et familles. Comme on dit, ‘‘ménage à trois’’ : un peu de culture, un peu de gastronomie, et beaucoup d’amitié. Hopla ! »

Un rassemblement animé par le chef Nicolas Rieffel

La « citation » est signée d’un « Elsass’Bot » testé en avant-première, qui sera officiellement dévoilé ce mardi 24 juin, jour J de l’Alsace Fan Day. Ce rendez-vous initié en 2018 par l’Union internationale des Alsaciens se traduira cette année encore par des rendez-vous « IRL » à Oslo, Hong-Kong, Lyon et bien d’autres villes à travers le monde, qui trouveront leur point d’orgue le vendredi 27 juin place du Quartier blanc à Strasbourg pour un « grand rassemblement » animé par le chef Nicolas Rieffel. Mais pour cette édition, les artisans de l’Alsace Fan Day ont aussi innové en ligne et sont allés au-delà du hashtag #alsacefanday qui devrait cette année encore faire florès.

Fidèle parmi les fidèles du rendez-vous le Strasbourgeo-Montréalais Michael Bechler a mis au point des robots alsaciens d’intelligence artificielle. Manière de faire la démonstration du savoir-faire de sa société de « design narratif » Neostoria et d’ajouter à l’événement une brique technologique… pour un résultat qui se veut avant tout ludique.

La « Späetzle’machine », qui propose de transformer une recette en une version alsacienne suggérera ainsi d’ajouter lardons et choucroute au cassoulet. Et « Elsass’Pano » donnera à n’importe quelle ville une variante « à l’alsacienne », après un petit commentaire gentiment chauvin. On a testé Metz, rebaptisée alternativement « Metzwihr » ou « Metzbach-sur-Bruch ». Les Messins apprécieront, ou pas.

C’est avec « l’Elsass’Bot » que de véritables conversations pourront être tentées. Pour être taquin, on lui a demandé si l’Alsace devait sortir du Grand Est. Et, il faut bien le reconnaître : on a obtenu une longue réponse beaucoup plus nuancée qu’on ne l’avait imaginé. Elle débute ainsi : « C’est un sujet à débattre, yo ! »