Après la première édition de l’année dernière, plutôt pluvieuse, c’est sous un soleil estival que les 800 participants (probablement quelques-uns en plus) à l’Eschbachoise ont été accueillis par l’entraîneur Maxime Billard qui a de nouveau fait preuve de ses talents d’animateur de grands événements.

Vendredi 13 juin, dès l’échauffement mené par Solène Mosser, enseignante en activités physiques adaptées, sur des rythmes dignes des salles de sport, une belle effervescence a été ressentie au sein du public. Le top départ de cette course solidaire pour lutter contre le cancer a été lancé à 20 h en direction du Forscht, vers la forêt de Haguenau. Au début, les plus rapides sont partis en trombe, suivis par des marcheurs souvent venus en famille, parfois accompagnées de fauteuil roulant. C’était l’occasion aussi de faire une marche entre amis, ou encore avec son animal de compagnie.

Huguette Dreikaus, pour la seconde fois marraine de l’événement, concernée elle-même par la maladie depuis quatre ans, a précisé qu’il n’est pas (encore) possible de guérir tous les cancers, mais que grâce à la recherche des solutions sont trouvées pour atténuer ses effets. Pierre-Alain Mendler, président de l’association L’Alsace contre le cancer , a, quant à lui, déclaré que cette maladie est la première cause de décès du monde occidental. Strasbourg, avec ses 800 chercheurs et ses 23 équipes de recherches, est l’un des plus importants centres de province. L’association propose une dizaine de supports pour le confort du patient (massages, musicothérapie, yoga) pour que les malades en chambre puissent penser à autre chose et pour leur faciliter la resocialisation.

Étaient également présents à l’Eschbachoise, David Ludtke avec son fils Hugo en fauteuil roulant et son frère jumeau Loïc, 16 ans. L’association « Le sourire d’Hugo » touchera un euro par coureur/marcheur participant. Le restant du bénéfice sera remis intégralement à l’association L’Alsace contre le cancer.