Par

Juliette Cardinale

Publié le

20 juin 2025 à 16h44

Les orages violents du vendredi 13 juin 2025 ont fait bien des dégâts en Gironde. Sur la rive droite de Bordeaux, dans le quartier en construction de Brazza, le chantier du futur gymnase a été perturbé. Actu Bordeaux fait le point avec Williams Saves, de l’agence Node Architecture, une semaine après les terribles coups de vent.

Quelques jours après l’orage, de grands éléments sont toujours imbriqués les uns dans les autres sur le sol de cette parcelle, près de l’école Elsa Triolet. Les rafales ont visiblement soufflé une partie du bâtiment dont la livraison était prévue à l’automne prochain.

Deux panneaux tombés sur un élément au sol

« Deux panneaux se sont décrochés à cause du vent », détaille l’architecte du projet. « Ils avaient été fixés en prévision des vents violents, mais ces derniers ont été bien au-dessus de ce qu’on pouvait attendre. »

Si les images ont été très impressionnantes, c’est surtout que les panneaux sont tombés « sur la toiture en cours de fabrication au sol », affirme l’architecte. Les éléments seront refabriqués puis remontés dès que possible.

Les évaluations ne sont pas terminées : impossible pour l’instant de mesurer de combien de temps sera impactée la livraison. Le chantier n’est pas arrêté pour autant. « Toutes les autres zones continuent à avancer », affirme l’architecte.

Malgré les dégâts, les constats auraient pu être pires : personne n’a été blessé, et les éléments ne sont pas tombés sur la voie publique. « C’est resté dans l’enceinte du chantier, les clôtures sont intactes, souligne l’architecte, ça n’a pas posé de problèmes de sécurisation. » 

Des matériaux moins solides ?

Ce bâtiment est présenté comme un « équipement sportif éco-conçu » par la Ville. Et des détracteurs de la municipalité n’ont pas attendu bien longtemps pour sous-entendre que les matériaux avaient un lien avec les dégâts. « Ça n’a rien à voir », rétorque formellement l’architecte.

Les gymnases sont des équipements aux murs très hauts, de 11 à 14 mètres de haut, détaille Williams Saves. « Ça aurait été un mur de briques, il se serait effondré de la même manière vu que le bâtiment n’était pas fini. »

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