La CGT l’annonce depuis des semaines, au fil de l’arrivée de milliers de dossiers d’assurés victimes de la mise en place d’un automate à la Caisse primaire d’assurance maladie de Loire-Atlantique. Arpège était censé mieux régler les arrêts de travail des salariés en Loire-Atlantique et en Vendée. De nombreux témoignages venant d’assurés qui ne percevaient pas leur allocation s’accumulent. Consciente des difficultés, la CPAM avait tenté d’écoper le navire en plein naufrage en versant des acomptes. Mais les mécontentements et les grèves d’agents ont continué.
De nombreux rassemblements, à l’initiative de la CGT, ont demandé le retrait de « cet automate de malheur qui met dans la détresse des milliers, voire des dizaines de milliers d’assurés dans les deux départements concernés ».
Un premier cas sera plaidé en référé au tribunal administratif de Nantes, avec l’assignation de la CPAM, jeudi 26 juin. « De nombreux autres dossiers vont être déposés dans les semaines qui viennent en Loire-Atlantique et en Vendée », promet la CGT.