Encourager une « cohabitation harmonieuse entre humains et animaux sur le territoire » de Nantes, déclare Séverine Figuls, conseillère municipale chargée de l’animal dans la ville et du parcours de la biodiversité. C’est un engagement de la Ville, qui s’est matérialisé, vendredi 20 juin, lors du conseil municipal, par l’adoption d’un guide et d’un plan d’action « Animal en ville », recensant à ce jour vingt actions déjà réalisées ou en cours de réalisation.

Ces actions, en faveur de la condition animale, sont regroupées en quatre grands axes. Des actions en faveur des animaux de compagnie afin de mieux les intégrer dans l’espace urbain ; une proposition de gestion respectueuse des animaux liminaires, c’est-à-dire ni sauvages ni domestiques, vivant en liberté ; des mesures pour soutenir la biodiversité et la faune ; des actions dans la pratique interne de la Ville, à savoir faire évoluer la commande publique en faveur de la condition animale, intégrer des animaux dans l’aménagement du territoire, former les agents. Des actions qui seront enrichies au fil des années, grâce à des ateliers de travail.

Rats

De la place de l’animal en ville, on en est venu à parler de la « prolifération des rats », dixit la conseillère municipale d’opposition Valérie Oppelt (Renaissance). « Il n’y a pas plus de rats qu’avant, pas plus que dans d’autres grandes villes », a réagi Mahel Coppey, élue déléguée aux déchets. En 2024, principalement à Nantes, il y a eu 456 actions de dératisation, contre 560 en 2020, une tendance à la stabilisation, selon elle. Séverine Figuls s’est fendue de ce petit rappel : « Les rats ont un rôle à jouer dans la biodiversité. »