Rachida Dati n’a pas l’intention de lancer sa campagne parisienne avant l’automne. D’ici là, la ministre de la Culture, déjà candidate en 2020, disposera d’une vision globale du contexte dans lequel se joueront les municipales de mars.

Dès mardi, un des éléments centraux qui conditionneront toute sa stratégie connaîtra une nouvelle étape. Réunis en commission mixte paritaire (CMP), députés et sénateurs décideront du sort de la réforme de la loi PLM, afin que désormais les maires de Paris, Lyon et Marseille soient élus directement par leurs habitants à l’échelle de la ville.

En coulisses, Rachida Dati soutient activement la proposition de loi qui vise à mettre fin à un système datant de 1982. Si ce texte aboutit, cela lui permettra de mettre encore davantage en avant la marque qu’elle est devenue, loin de toute étiquette politique, car la campagne serait d’autant plus personnalisée.