C’est un cinéma habitué au tapis rouge, construit au bord de la route territoriale n° 1, reliant Nouméa aux communes de la côte Est de la Nouvelle-Calédonie. La nuit, le bâtiment rouge est éclairé au bord de cette route, à l’entrée de La Foa, la commune (110 kilomètres de Nouméa, plus de 16 000 km de Nancy) où il a été construit dans les années 90.
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L’équipement surprend dans ce paysage de brousse, d’autant qu’il porte le nom d’un cinéaste français loin d’avoir la popularité d’un Henri Verneuil ou d’un Luc Besson, d’une génération plus proche de notre cinéaste nancéien.
En 1999, un an avant de commencer le tournage d’Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet est le président de la première édition du Festival de cinéma de La Foa. Il inaugure également le cinéma qui porte son nom et où se déroule chaque année la rencontre.
Pendant 25 éditions, ce festival permettra de développer le cinéma calédonien, avec un jury présidé par une personnalité du cinéma français. Des films internationaux étaient aussi projetés aux Calédoniens.
« Accueillant, sympathique, vibrant, convivial, super en tout… » : tel est le témoignage laissé par le réalisateur de Delicatessen sur le Festival de La Foa, dont la dernière édition, amputée en raison des violences en Nouvelle-Calédonie, a eu lieu en 2024.
En 2023, une autre personnalité lorraine du cinéma a présidé la dernière édition complète du festival de La Foa : l’actrice et réalisatrice Valérie Donzelli.