Les services de l’Etat ont donné le coup d’envoi de l’été avec quelques heures d’avance, vendredi soir, du côté de Saint-Laurent-du-Var et Antibes. La police nationale a procédé à une série de contrôles de restaurants et bars, épaulée par d’autres services étatiques. Façon de rappeler les fondamentaux sur la Côte d’Azur, au moment où la saison touristique entre dans sa phase estivale.

Le commissariat de Cagnes-sur-Mer a ainsi contrôlé quatre restaurants et bars, ainsi qu’un hôtel, avec ses enquêteurs et services de voie publique. La DDFIP (direction départementale des finances publiques), la DDPP (direction départementale de la protection des populations) et l’Urssaf étaient à leurs côtés, de 19h à 21h30. Dans la foulée, les effectifs antibois deux établissements antibois ont été passés au peigne fin par les effectifs locaux.

Aucune fermeture ordonnée

La visite valait le détour. Plusieurs kilos de viande avariée et autres denrées fraîches ont dû être détruits, après avoir été conservées à une température inadéquate. Le constat est tout sauf anodin, après la sévère série d’intoxications alimentaires à Saint-Quentin, dans l’Aisne: onze enfants ont été intoxiqués, l’un d’eux est décédé, et quatre boucheries ont été fermées.

Sur la Côte d’Azur, aucune fermeture n’a été ordonnée vendredi soir. Mais ce n’est pas à exclure dans un second temps. Outre les problèmes de conservation alimentaire, les services de l’Etat ont relevé des suspicions de travail dissimulé et des manquements à des obligations légales.

Objectif de l’opération, selon le commissaire de Cagnes-sur-Mer Sébastien Laroze: « Montrer aux commerces que nous sommes très vigilants par rapport à leur hygiène, leur sécurité, leur affichage, que nous luttons contre la fraude et le travail dissimulé, et que nous ne tolérerons pas des tapages nocturnes qui importuneraient les riverains ».