« Nous exigeons le retrait de ce drapeau israélien sur la mairie de Nice. Nous le demandons depuis octobre 2023, depuis que le maire Christian Estrosi a décidé de le hisser malgré les protestations », martèle Hager Barkous, présidente de l’association Les Amis de la Palestine 06. Ils étaient une cinquantaine à se joindre au mouvement, devant l’hôtel de ville, dimanche 22 juin 2025.
Et s’ils se rassemblent chaque semaine, souvent sur la place Garibaldi, ce dernier rendez-vous avait presque une saveur de victoire.
« Le nouveau préfet des Alpes-Maritimes [Laurent Hottiaux][16 juin] pour lui dire de retirer ces drapeaux au nom du principe de neutralité du service public. Mais Christian Estrosi a déjà répondu qu’il ne comptait pas s’y conformer, enrage Hager Barkous. Cela nous pose problème parce que cela montre qu’il se croit au-dessus de la loi. C’est de la provocation et c’est vraiment problématique parce qu’il représente la Ville de Nice. Et en agissant tel qu’il le fait, il divise la population.
Rendez-vous mardi au tribunal administratif
Photo François Vignola.
Il prétend qu’il les enlèvera quand nous aurons gagné la guerre. Je ne savais pas que la France était en guerre. On voit là des drapeaux qui représentent un État dont le chef de gouvernement fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale et une armée qui participe à un génocide. Il faut arrêter de semer la haine. «
La présidente de l’association Les Amis de la Palestine 06 se veut optimiste: « Le tribunal administratif de Nice doit examiner notre requête mardi [24 juin 2025]. Nous pensons qu’il nous donnera raison. »
En attendant, les couleurs d’Israël flottent toujours sur le fronton de la mairie.
Photo François Vignola.