De plus en plus présente parmi les principales préoccupations des Français, elle ne fait pas défaut aux Lyonnais.
Alors, même si les leviers d’un maire sont moins importants que ceux de la préfecture, Jean-Michel Aulas s’engouffre dans la brèche ce dimanche.
A quelques jours d’annoncer officiellement sa candidature, l’ancien président de l’OL publie un long message sur les réseaux sociaux pour dénoncer la progression des violences aux personnes et des vols avec violences.
« Pendant que la municipalité trace des ZTL et piétonnise à tout-va, les Lyonnais encaissent l’insécurité. Les priorités ont été inversées », s’emporte Jean-Michel Aulas.
« Lyon doit redevenir une ville sûre pour tous, et dans tous les quartiers. Car la sécurité, c’est aussi la condition du bien-être de toutes les Lyonnaises et de tous les Lyonnais, et c’est ce bien-être qui devrait être LA priorité », poursuit-il avant de décliner quelques pistes qui mèneront à des propositions.
Pour Jean-Michel Aulas, Lyon doit se doter d’une police municipale « plus présente et mieux formée », notamment à la gestion de conflit, aux violences conjugales ou à la radicalisation. Et au déploiement d’unités spécialisées dans les rodéos urbains ou les violences intrafamiliales.
Il appelle également de ses voeux à la création d’une police municipale des transports, citant bus, métros et gares. Or, la Sûreté ferroviaire existe déjà et les TCL sont du ressort de la Métropole de Lyon.
Jean-Michel Aulas conclut sa tirade par la vidéoprotection et imagine un plan « sérieux et crédible, fondé sur les données, les cartes, les typologies et non sur les effets d’annonce ».
Comme toujours avec les textes qu’il ne rédige pas lui-même, les approximations et le flou règnent.
A défaut de donner des chiffres, des propositions innovantes ou a minima dans les compétences de la Ville de Lyon, Jean-Michel Aulas fait une promesse : « C’est aux délinquants d’avoir peur. Pas aux Lyonnais ».