DÉCRYPTAGE – Frappée par les Américains et les Israéliens, la République islamique pourrait mettre à exécution sa menace de fermer ce passage maritime stratégique. Mais elle doit choisir entre des options limitées.

Parmi les options – limitées – qui s’offrent à l’Iran pour riposter aux bombardements américains sans précédent contre ses installations nucléaires, dans la nuit de samedi à dimanche, Téhéran pourrait opter pour la fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transitent 20% des flux pétroliers et gaziers mondiaux. Quelques heures après les frappes décidées par Donald Trump, le Parlement iranien a approuvé la fermeture de ce passage de 250 kilomètres de long qui relie le golfe persique à l’océan indien via le golf d’Oman. Le Conseil suprême de sécurité nationale, l’instance qui décide des choix stratégiques autour de l’Ayatollah Ali Khamenei, a fait savoir qu’elle prendra «une décision finale» dans les prochains jours. Le député et commandant des gardiens de la révolution, bras armé du régime, Esmail Kosari a de son côté déclaré qu’une telle option «sera mise en œuvre si nécessaire».

Dimanche, le Secrétaire d’État américain Marco Rubio a exhorté la Chine à contribuer à dissuader l’Iran de fermer…

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Le Figaro

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